En principe, le Clydesdale est une race plutôt robuste, si ce n’est pour certaines prédispositions cutanées et articulaires.
Si vous décidez d’acheter un Clydesdale, il est important de bien prévenir ces problèmes afin d’éviter de graves complications.
Des fanons si beaux et longs… mais nécessitant beaucoup d’entretien
Les impressionnants fanons sont une des particularités préférées des amateurs de cette race. Certes, ils sont magnifiques lorsqu’ils sont secs, mais ils peuvent poser de gros problèmes lorsqu’ils sont humides.
En effet, ces poils épais sèchent lentement, fragilisant la peau et favorisant les infections. Il en résulte de l’eczéma, des inflammations et des éruptions cutanées qui nécessitent un traitement vétérinaire. De plus, une humidité persistante provoque un ramollissement des sabots.
Des contrôles réguliers sont essentiels !
Le Clydesdale est un cheval de sang froid musclé et imposant. Les articulations de ces animaux sont donc nettement plus sollicitées que celles d’autres races (comme les chevaux arabes), car elles doivent supporter un poids de près d’une tonne.
Pour prévenir une mauvaise sollicitation qui pourrait rapidement entraîner des lésions articulaires chroniques, surveillez la posture de votre cheval et échangez régulièrement avec le maréchal-ferrant, un ostéopathe équin et votre vétérinaire.
Éviter absolument les sols humides
Comme le Clydesdale a de longs fanons et qu’il s’enfonce profondément dans les sol en raison de son poids, l’humidité devient rapidement un facteur de risque. En effet, non seulement elle fragilise les sabots, mais elle peut également entraîner des inflammations cutanées. Par ailleurs, des sabots fragilisés entraînent de mauvaises postures chez le cheval, qui causent alors une surcharge des articulations. Veillez donc toujours à ce que le sol soit sec.
Quelle est l’espérance de vie du Clydesdale ?
Les Clydesdales peuvent tout à fait atteindre, et même dépasser, l’âge de 25 ans.