{"url":"https://www.zooplus.be/magazine/cheval/sante-et-bien-etre-du-cheval/harper-australien","title":"Harper australien","mag_id":369235,"is_single":true,"cat_name":"Cheval","sub_cat_id":157236,"sub_cat_name":"Santé et bien-être du cheval","cat_id":157235}
Les hyperflexions des membres postérieurs sont un symptôme du Harper australien.
Les chevaux peuvent souffrir de divers troubles de la locomotion (de nature musculaire, articulaire, cutanée ou neurologique). Certains symptômes permettent de les distinguer : ainsi, un cheval qui lève et repose plusieurs fois ses postérieurs en trépignant souffre probablement de Harper, australien ou classique. Lisez l’article suivant pour découvrir quelles sont les causes et les traitements de cette maladie qui nuit au bien-être de votre cheval.
Symptômes : comment reconnaître un Harper australien ou classique ?
Le Harper (australien ou classique) est un trouble fonctionnel d’un ou des deux membres postérieurs d’un cheval. Les animaux concernés ont les postérieurs qui tressaillent soudainement, à l’arrêt ou au pas. Ils lèvent alors la jambe jusqu’à toucher le ventre avec le boulet, avant de reposer les sabots au sol.
Les symptômes apparaissent généralement de manière soudaine et sans raison apparente : le cheval fléchit brusquement le boulet, le jarret et le genou et détend peu après ses membres.
Remarque : le Harper australien fait penser à la démarche chaloupée d’un coq.
On distingue la forme australienne et la forme classique du Harper par leurs déclencheurs différents. Comme le Harper australien est provoqué par un empoisonnement, plusieurs chevaux tombent généralement malades en même temps. Parfois, l’intoxication entraîne d’autres symptômes, tels qu’une paralysie du larynx, qui s’ajoutent aux anomalies de la démarche. Au contraire, on ne connaît pas bien le déclencheur de la forme classique.
Diagnostic : comment déceler le Harper australien ?
Un trouble de la locomotion chez le cheval, comme des boiteries, peut avoir différentes causes : arthrose, fourchette pourrie chez le cheval, gale de boue équine… C’est pourquoi il est important que votre vétérinaire procède à un examen général et à un examen de la boiterie de votre cheval.
Ces examens sont le seul moyen de distinguer cette maladie des autres diagnostics qui semblent similaires (l’éparvin par exemple).
Traitement : comment guérir un cheval souffrant de cette maladie neurologique ?
Comme les causes exactes du syndrome de Harper ne sont pas toujours connues, il existe différentes mesures pour soigner l’équidé.
Un premier traitement peut consister en l’administration de médicaments tels que le Botox (toxine botulique), la phénytoïne sodique ou la vitamine B (thiamine). S’il échoue, certains vétérinaires recommandent une opération.
Actuellement, on connaît surtout deux techniques chirurgicales pour traiter le Harper australien ou classique chez le cheval :
La ténectomie : le chirurgien sectionne l’extenseur latéral des phalanges du ou des membres affectés au-dessus et en dessous du jarret pour le retirer.
La myoténectomie : chirurgie impliquant l’ablation d’une petite portion du muscle extenseur latéral du doigt.
Pronostic : cette maladie est-elle soignable ?
Le pronostic d’un cheval souffrant de Harper dépend de la cause de l’affection. La forme classique disparaît parfois d’elle-même après quelques pas.
Toutefois, en raison du manque de possibilités de traitement, cette variante de la maladie peut se manifester de manière récurrente. Les mesures thérapeutiques (qu’elles soient chirurgicales ou médicamenteuses) peuvent être efficaces, mais ce n’est pas toujours le cas.
Causes : quelle est l’origine du Harper australien chez les chevaux ?
Les causes du syndrome de Harper ne sont pas encore connues. Jusqu’à présent, les chercheurs ne savent pas expliquer les troubles neuromusculaires dans le cas d’un Harper classique. Ils supposent toutefois que des blessures (traumatismes) ou des maladies des membres postérieurs, telles que des inflammations au niveau du sabot, peuvent être à l’origine des symptômes.
Le Harper australien est une forme particulière du Harper dont la cause est largement prouvée : cette forme apparaît souvent à la fin de l’été, lorsque les chevaux ingèrent des plantes toxiques au pré.
On soupçonne surtout les graines de la porcelle enracinée d’être à l’origine du Harper australien. Toutefois, les chercheurs se demandent si cette plante est réellement toxique ou si ce sont les champignons qui la recouvrent qui le sont. Ce qui est sûr, c’est que cette forme australienne du Harper est causée par une intoxication.
Prévention : comment faire pour que votre cheval ne contracte pas cette pathologie ?
Comme les causes du Harper chez le cheval ne sont généralement pas claires, les propriétaires de chevaux ne peuvent pas empêcher cette maladie. Vous pouvez toutefois éviter la forme australienne du Harper en éliminant la porcelle enracinée de vos espaces verts ou en faisant pâturer vos chevaux dans d’autres prairies.
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