{"url":"https://www.zooplus.be/magazine/chien/races-de-chien/grand-bouvier-suisse","title":"Grand Bouvier Suisse","mag_id":317464,"is_single":true,"cat_name":"Chien","sub_cat_id":3604,"sub_cat_name":"Races de chien","cat_id":3603}
Le Grand Bouvier Suisse est un chien particuliĂšrement massif
On reconnaît facilement le Grand Bouvier suisse à son poil court et à sa robe tricolore caractéristique. Il s’agit d’un gardien attentif et d’un travailleur endurant, mais également d’un chien de famille gentil avec les enfants et particulièrement câlin. Avec une hauteur au garrot pouvant atteindre 72 cm, cette race de chien est la plus lourde des quatre races de bouviers bénéficiant d’une reconnaissance officielle.
Caractère du Grand Bouvier Suisse : un chien protecteur et affectueux
Rien ne vient troubler le calme du Grand Bouvier suisse, ce chien imposant pourvu d’une forte ossature. Des inconnus, une classe d’école bruyante, des chiens qui aboient ou un tracteur qui dégage de mauvaises odeurs ne peuvent rien contre son tempérament équilibré. Si ce gardien attentif doté d’un instinct de protection naturel ne laisse rien passer, il ne devient pas nerveux pour autant. Un comportement agressif ou craintif est absolument étranger à ce Suisse calme de nature.
Un protecteur fort et un compagnon de jeu doux
Ce chien souvent employé à la maison et à la ferme adopte néanmoins un comportement très protecteur vis-à-vis de ses maîtres. Attentif et vigilant, il signale immédiatement les étrangers qui s’approchent de son territoire. La réserve dont il fait preuve à l’égard des « intrus » s’atténue toutefois rapidement dès qu’il s’aperçoit qu’il s’agit d’amis de sa famille. Ce chien de race sociable aime ses maîtres par-dessus tout et cherche toujours leur proximité. De caractère avenant, ce géant s’entend particulièrement bien avec les enfants, auxquels il sert de compagnon de jeu, de baby-sitter et de protecteur indéfectible.
Un chien de trait par passion
Mais même s’il aime profondément sa famille, le Grand Bouvier suisse a besoin d’un travail adapté à son espèce. Il veut faire de l’exercice et se sentir utile. Il s’agit depuis toujours d’un chien d’attelage passionné, qui tire aujourd’hui encore avec enthousiasme des traîneaux ou des chariots pour chiens et qui se fera un plaisir de porter les courses de son maître à la maison. Grâce à son caractère proche de l’homme, à sa grande intelligence et à sa soif d’apprendre, ce Grand Suisse comprend rapidement ce que l’on attend de lui. Si une tâche lui semble inutile ou dénuée de sens, ce chien, par ailleurs obéissant, montrera parfois son côté têtu. Mais si vous savez lancer de temps à autre de nouveaux défis à votre animal et si vous l’occupez avec des exercices ludiques en plus des promenades tranquilles, ce chien de race se révélera extrêmement adaptable et facile à vivre.
De l’amour et beaucoup d’espace
A l’instar de son compatriote le Berger Blanc Suisse, le Grand Bouvier suisse a besoin de beaucoup d’espace et un grand jardin ne suffira pas à son bonheur. Un logement en ville ne répondra donc que partiellement à ses besoins. Ce chien suisse très affectueux aime se sentir occupé et utile au quotidien, mais il a avant tout besoin d’amour et d’attention. Il recherche particulièrement la proximité de son maître le soir ou à l’issue d’une longue promenade. Si vous lui donnez cette attention et ce sentiment de sécurité, vous aurez la satisfaction d’avoir un chien incroyablement fidèle et docile à vos côtés. Malgré sa réputation de « tête de mule » occasionnelle, le Grand Bouvier suisse est un chien docile et généralement facile à éduquer, qui se soumet volontiers à ses maîtres.
Apparence : un animal imposant au pelage court tricolore
Comme les trois autres bouviers suisses, ce géant se caractérise par une attrayante robe tricolore. La couleur de base noire recouvre à la manière d’un manteau le tronc, le cou, la tête et la queue. La liste blanche symétrique commence au front et s’élargit en direction du museau, où elle atteint la commissure des lèvres sans la dépasser. Les marques de couleur rouge-brun (également appelées « feu ») présentes sur les joues, les membres et sur les côtés du plastron viennent compléter la coloration tricolore de la robe. Les « yeux doubles » sont en outre typiques du bouvier : il s’agit des deux taches rouge-brun présentes au-dessus de ses yeux.
Qu’est-ce qui différencie ce chien du Bouvier bernois ?
Contrairement à son célèbre parent, le Bouvier bernois, le Grand bouvier suisse a un poil de couverture court. Son épais poil de garde possède un sous-poil doux et protège efficacement ce chien de montagne du froid et de l’humidité. Une autre caractéristique qui le distingue du Bouvier bernois, mais de manière moins nette, est sa taille. Avec une hauteur au garrot comprise entre 65 et 72 cm (pour le mâle), entre 60 et 68 cm (pour la femelle), il fait généralement deux centimètres de plus que son frère bernois.
Le travail pour vocation
Le Grand Bouvier suisse se caractérise par un corps trapu, doté d’une forte ossature et bien musclé, qui le prédestine à porter et à tirer de lourdes charges. Malgré sa taille et son poids assez considérable oscillant entre 45 et 65 kg, il est très endurant et agile. Il aime être sollicité et se montre toujours disposé à travailler. Lorsque que quelque chose attire son attention, ses oreilles triangulaires de taille moyenne se tournent vers l’avant. Au repos, elles pendent à plat contre sa grosse tête imposante.
Histoire et origine : un coussin du Bernois prisé par l’armée
Les ancêtres du Grand Bouvier suisse, qui sont entrés dans l’histoire en tant que chiens « de boucher et de charcutier », avaient déjà un corps massif et puissant. Ce dernier avait la particularité d’être musclé et agile sans pour autant être lourd. Ces chiens étaient très répandus à la fin du 19ème siècle en Europe centrale, notamment en Suisse. Les bouchers, les paysans, les marchands de bestiaux et les artisans les employaient comme animaux de trait, comme conducteurs de bétail et comme chiens de protection.
À l’origine de cette race : un « Bouvier bernois à poil court »
En 1908, soit six ans après la première apparition des Bouviers bernois à une exposition canine (à l’époque, ils étaient encore appelés « Dürrbächler »), un mâle qui possédait la même robe tricolore attrayante mais dont le poil était court fut présenté à l’exposition anniversaire de la Société cynologique suisse (SCS). C’est grâce au professeur Albert Heim, géologue et cynologue suisse, qui était à l’époque juge d’élevage et participait déjà à l’élaboration d’un standard pour le bouvier bernois, qu’une attention particulière fut portée à ce chien à poil court. Le professeur se joignit à Franz Schertenleib, le propriétaire du mâle, pour se mettre en quête d’autres femelles à poil court avec lesquelles un élevage de la nouvelle race fut mis en place. Un an plus tard seulement, elle était inscrite au Livre des Origines Suisse sous le nom de « Grand Bouvier suisse ».
Un chien au service de l’armée suisse
Contrairement à l’élevage très réussi du Bouvier Bernois, dont la renommée a rapidement dépassé les frontières suisses après sa découverte, le nombre de géniteurs du Grand Suisse est resté limité. Même le Club du Grand Bouvier suisse, fondé en 1912, ne put changer cet état des choses dans un premier temps. Ce n’est qu’à partir de la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’armée suisse se mit à apprécier ces chiens robustes et fiables capables de tirer et de porter de lourdes charges, que les inscriptions au Livre des origines des chiens suisses se firent un peu plus régulières. Si on le compare au Bouvier bernois et au Bouvier d’Appenzell, le Grand Suisse reste cependant une race plutôt rare : seuls 120 chiots environ naissent chaque année sous ce nom. En France, cette race de chien jouit cependant d’une grande popularité, notamment en raison de son caractère.
Élevage et prix : où adopter des Grands Bouviers Suisses ?
Cette race a beau être moins répandue que celle du Bouvier bernois, cela ne signifie pas pour autant qu’il faille se précipiter sur la première offre. Un chien, qu’il s’agisse d’un Bouvier d’Appenzell, d’un Bouvier bernois, d’un Bouvier de l’Entlebuch ou d’un Grand Bouvier suisse, ne devrait jamais être acheté à la hâte. Si vous vous intéressez au bouvier, vous feriez mieux dans un premier temps de vous familiariser avec les caractéristiques de ce type de chien et avec les différentes sortes de bouvier. Quelles sont les exigences associées à chacune des races ? Ce chien peut-il vivre en ville ? Combien de temps faut-il prévoir pour le toiletter, l’occuper et l’éduquer ? Les associations d’éleveurs, les éleveurs et les propriétaires de bouviers peuvent vous fournir des réponses précieuses à ces questions, fondées sur leur connaissance et leur expérience du terrain.
Comment trouver l’éleveur qu’il vous faut ?
Une fois que vous avez fixé votre choix sur un Grand Bouvier suisse, il vous reste à trouver le bon éleveur. Mais que signifie « bon » dans ce contexte ? Bien sûr, la première condition est que l’éleveur soit sérieux, c’est-à-dire qu’il doit faire partie d’un club et respecter les directives d’élevage définies par ce même club. Mais il devrait aussi vous être sympathique et vous convaincre qu’il pratique son élevage avec beaucoup de prudence, d’expérience et de passion. Il va de soi que vous ne pourrez obtenir ces garanties que dans le cadre d’un entretien personnel. Les éleveurs qui vendent leurs chiens directement par téléphone, par le biais d’une annonce dans le journal ou sur Internet et qui ne vous invitent jamais chez eux ont tendance à ne pas remplir ces conditions. Lorsque vous choisissez votre éleveur, mieux vaut donc tenir compte des conseils suivants.
Conseils pour la première rencontre avec un éleveur
L’éleveur vous invite chez lui et se fait un plaisir de vous présenter l’élevage et la mère du chiot (souvent, il ne montre pas les chiots dès la première rencontre, soit parce qu’ils ne sont pas encore nés, soit parce qu’ils sont encore trop petits, soit parce qu’il veut vous éviter de prendre une décision précipitée provoquée par la simple vue de ces adorables petites boules de poils).
L’éleveur fait partie d’une association officielle de bouviers. Il possède de vastes connaissances et une solide expérience des grands bouviers suisses.
Les animaux d’élevage ont subi suffisamment d’examens avant d’être intégrés dans l’élevage (pour repérer d’éventuels problèmes articulaires, notamment), et les chiots sont remis avec tous les papiers requis, le certificat d’origine et le pedigree.
Avant de quitter l’élevage, les chiots ont eu droit à un bilan de santé, ils ont été vaccinés et pucés.
L’éleveur se renseigne précisément sur votre situation afin de savoir si vous êtes susceptible de devenir propriétaire d’un Grand Bouvier Suisse. Il est préférable de s’éloigner des éleveurs qui souhaitent se débarrasser de leurs chiots au plus vite sans se soucier de leur bien-être à venir.
L’éleveur demande un prix raisonnable pour ses chiots (actuellement, ce prix se situe entre 1200 et 1500 euros environ). Détournez-vous des « bonnes affaires » qui sentent l’arnaque.
Vous ne voulez pas d’un chiot à tout prix ? Dans ce cas, vous pouvez vous tourner vers l’adoption et prendre contact avec la SPA. De nombreux chiens sont dans l’attente d’un nouveau foyer. Qui sait ? Vous trouverez peut-être le bouvier de vos rêves ou un chien tout aussi ravissant dans un refuge tout près de chez vous.
Santé : la race souffre-t-elle de maladies héréditaires ?
Un aspect important qui plaide en faveur de l’achat d’un bouvier de pure race issu d’un élevage responsable est sans aucun doute la santé de l’animal. Tous les chiens d’élevage sont examinés pour détecter les maladies héréditaires courantes avant de les intégrer. Le résultat des examens est documenté et peut être consulté à tout moment. Dans le cas du Grand Bouvier suisse, vous devriez accorder une attention particulière aux examens relatifs à d’éventuelles maladies articulaires. Comme presque tous les chiens lourds et de grande taille, cette race est sujette à la dysplasie de la hanche (DH), à la dysplasie du coude (ED) et à l’ostéochondrose disséquante (OCD). Grâce à des directives d’élevage strictes et à l’exclusion systématique de l’élevage des animaux atteints de pathologies, il est heureusement possible de réduire le risque de maladie.
Un Grand Bouvier suisse en bonne santé a une espérance de vie moyenne de 11 ans.
À quoi faut-il faire particulièrement attention lorsqu’on s’occupe d’un chiot ?
Si vous avez un chiot à la maison, vous devez toutefois veiller à ne pas trop solliciter ses articulations. Adaptez les tâches à accomplir et la quantité d’exercices à sa taille et à son âge. Afin de prévenir les malpositions et une usure des articulations précoce, les chiots en phase de croissance doivent autant que possible éviter de monter les escaliers, de jouer ou de sauter sur des surfaces dures et de tirer ou de porter des charges trop lourdes. Les chiens adultes devraient également, dans la mesure du possible, vivre dans des habitations de plain-pied, où ils ne doivent que rarement monter des escaliers.
Alimentation : une nourriture pour les problèmes d’articulation est-elle nécessaire ?
L’apparition ou non de problèmes articulaires ne dépend toutefois pas uniquement du matériel génétique. La DH, la DE ou l’OCD sont certes d’origine héréditaire, mais l’apparition de ces maladies dépend également des conditions d’alimentation et de détention du chien concerné. C’est pourquoi il peut être envisagé de le nourrir avec des aliments pour chien contre les problèmes articulaires. C’est surtout pendant la phase décisive de la croissance qu’une mauvaise alimentation et une charge trop importante peuvent entraîner des maladies du squelette qui se déclarent à l’âge adulte. Les problèmes sont généralement causés par une croissance trop rapide, due à un apport excessif de protéines lorsque le chien est encore jeune. Jusqu’à l’âge de 18 mois, le Grand Bouvier suisse devrait donc recevoir une alimentation assez pauvre en protéines. Cette recommandation vaut particulièrement pour la phase de croissance principale, qui a lieu du troisième au sixième mois. Il faut veiller à éviter une suralimentation ou une sous-alimentation en nutriments essentiels. Par exemple, un excès de calcium n’est pas le seul à occasionner des problèmes de croissance, un mauvais rapport entre le calcium et le phosphore peut aussi en être à l’origine.
De quoi mon bouvier a-t-il besoin, et en quelle quantité ?
Il est impossible de répondre de manière générale à la question de savoir de quels nutriments un chien a besoin et dans quelles proportions il doit les consommer. Ses besoins dépendent en effet fortement de facteurs individuels tels que l’âge, le sexe, la taille, l’état de santé, le niveau d’activité et les conditions de détention. En cas de doute, demandez conseil à votre vétérinaire pour savoir exactement ce dont votre chien a besoin à telle ou telle phase de sa vie. Quelle que soit la forme d’alimentation pour laquelle vous optiez, le principe fondamental à respecter est de donner à votre animal une nourriture de qualité, qui lui fournit tous les minéraux et nutriments nécessaires à sa survie, même en petites quantités. Un Grand Bouvier adulte devrait se contenter de deux repas par jour. Votre protégé devrait avoir accès à tout moment à de l’eau fraîche, mais il vaut mieux à l’inverse ne lui donner que de petites portions de nourriture. Les Grands Bouviers suisses ont tendance à être en surpoids et à souffrir aussi de la redoutable torsion de l’estomac. Un régime alimentaire prudent ainsi que des heures de repas fixes et raisonnables permettent toutefois de réduire ces deux risques.
Soins : un animal au poil facile à entretenir
Grâce au poil court du Grand Bouvier suisse, qui n’accroche que peu de saletés, le toilettage de ce chien ne pose pas de problème particulier. Un nettoyage régulier à l’aide d’une brosse suffit amplement. Si votre chien rentre très sale d’une promenade en forêt ou d’un « bain » dans la boue, vous pouvez bien sûr le laver. N’utilisez le shampooing pour chien qu’en petite quantité, voire pas du tout, car il pourrait endommager la structure du poil et la barrière cutanée de votre compagnon.
De quels soins votre chien a-t-il besoin, et à quelle fréquence ?
Pelage :le poil court et double de votre protégé doit être brossé une à deux fois par semaine.
Dents et bouche : les dents du Grand Bouvier suisse doivent être nettoyées au moins deux à trois fois par semaine. Prêtez une attention particulière à la couleur des gencives et aux éventuelles inflammations.
Griffes : pour éviter les blessures, coupez les ongles de votre bouvier une à deux fois par mois. Évitez toutefois de trop les raccourcir, car cela risquerait de faire mal à votre compagnon et de rendre une nouvelle coupe difficile.
Oreilles : essuyez l’extérieur des oreilles de votre compagnon une fois par semaine environ à l’aide d’un coton doux humidifié avec un nettoyant pour oreilles au pH neutre. N’insérez rien dans le conduit auditif et assurez-vous de l’absence de toute odeur désagréable ou de toute rougeur lors du nettoyage – cela pourrait être le signe d’une infection.
Le joyeux bouledogue français, ou bulldog français, est un sympathique petit animal qui charmera rapidement tous les amoureux des chiens, grùce à ses mignonnes petites oreilles de chauve-souris son grand besoin de cùlins.