{"url":"https://www.zooplus.be/magazine/chien/races-de-chien/springer-anglais","title":"Springer anglais","mag_id":312553,"is_single":true,"cat_name":"Chien","sub_cat_id":3604,"sub_cat_name":"Races de chien","cat_id":3603}
Le Springer anglais est l’une des plus anciennes races de chiens leveurs et rapporteurs de gibier au monde. Il est considéré comme l’ancêtre de tous les épagneuls chasseurs. Cet élégant chien de chasse de taille moyenne est très performant et robuste. Son caractère amical et son amour des enfants en font également un bon chien de famille. Ce chien « d’un seul homme » n’éprouve cependant pas le besoin de plaire à tous.
Être le chouchou de tout le monde ? Le Springer anglais n’en a pas vraiment envie, même si son regard amical et tendre laisse penser le contraire. S’il s’entend généralement bien avec les humains et ses congénères en raison de son caractère avenant, sa forte tête lui met parfois des bâtons dans les roues. Ce chien de race ne manifeste une « volonté de plaire » naturelle que vis-à-vis de sa personne de référence la plus proche.
Le chien d’un seul homme
Le Springer anglais peut donc être considéré comme « le chien d’un seul homme » par excellence. Même s’il adore jouer avec les enfants de ses maîtres et s’il prend plaisir à se promener avec d’autres membres de la famille, son univers n’est complet que lorsque son « maître » ou sa « maîtresse » se trouve à ses côtés. Il ne quitte que rarement son « chef de meute » et ne ménage pas ses efforts pour lui plaire. Malgré son instinct inné de chasseur, le Springer anglais a la réputation d’être docile, ce qui le rend également intéressant pour les maîtres débutants.
Le springer anglais aime rapporter
Ce chien leveur de gibier, qui avait déjà pour mission de trouver et de débusquer les lièvres et les perdrix il y a plusieurs siècles souhaite, aujourd’hui encore, se voir confier une tâche utile qui le sollicite à la fois mentalement et physiquement. Sa volonté de travailler en étroite collaboration avec sa personne de référence et d’obéir à ses ordres rend son dressage et son éducation assez faciles. C’est surtout le rapport qui lui procure un grand plaisir, sur terre comme dans l’eau. Mais cet épagneul amoureux de l’eau se prête aussi parfaitement à la conduite de la chasse. De nos jours, ce chien de chasse polyvalent est surtout utilisé pour le travail après le tir.
Un chien fidèle au caractère bien affirmé
S’il se dépense suffisamment, le Springer anglais au caractère bien trempé et travailleur se montre calme et équilibré une fois chez lui. Son caractère aimable et insouciant ainsi que son besoin de proximité en font un compagnon agréable et extrêmement fidèle, que l’on peut emmener partout sans problème. Il n’y a pas lieu de craindre un comportement agressif ou même de la nervosité de la part de ce chien. Quand il est encore jeune, il lui arrive tout au plus de se laisser emporter par son tempérament et son exubérance. Mais la bonne humeur qu’il répand alors autour de lui est à coup sûr contagieuse !
Apparence du Springer anglais
Le Springer anglais est un compagnon apprécié non seulement pour son caractère amical et joyeux, mais aussi pour son apparence. Avec sa tête noble et expressive, ses longues oreilles que l’on retrouve chez d’autres épagneuls comme le cocker anglais, son regard à la fois éveillé et doux et son pelage soyeux et légèrement ondulé, il plaît partout. D’une hauteur au garrot d’environ 50 cm, son corps compact et symétrique n’est ni trop grand ni trop petit. De tous les épagneuls anglais, ce chien de race de taille moyenne possède les pattes les plus longues. Il a une allure bien particulière et se déplace au trot avec des mouvements rapides et amples.
Le poil de couverture de ce chien de race est dense, assez long et lisse. Les quatre variantes de robes suivantes sont possibles :
noir et blanc ;
foie et blanc ;
noir et blanc avec des marques feu ;
foie et blanc avec des marques feu.
Histoire : un chien de chasse ancien
Le Springer anglais est l’un des plus anciens chiens de chasse d’Angleterre. On suppose que ce sont les conquérants romains qui ont introduit ses ancêtres dans le royaume britannique, où ils ont été croisés avec des chiens indigènes. Les premiers témoignages datant du 17ème siècle décrivent déjà le type de chien de chasse que nous connaissons aujourd’hui. L’évolution du Springer anglais vers une race d’épagneul à part entière doit beaucoup au duc de Norfolk, qui a pris sous son aile cet animal polyvalent et robuste. En 1885, le premier Spaniel Club fut fondé en Angleterre. En 1954, la Fédération Cynologique Internationale (FCI) reconnut officiellement cette race. Le Springer anglais figure aujourd’hui sous le standard FCI numéro 125 dans le groupe des chiens rapporteurs et leveurs de gibier et chiens d’eau.
De sauteur à « gun-dog »
Le terme « Springer » (l’équivalent de « sauteur » en français) inclus dans le nom de la race renvoie à la mission initiale de ce chien. Dans l’ancien langage des chasseurs anglais, « springing the game » désignait le fait de lever, de trouver et d’effrayer le gibier. Les perdrix ou les lièvres qui s’enfuyaient étaient capturés par des faucons, des lévriers (« greyhounds ») ou des filets. Lorsque les chasseurs ont finalement accompli cette tâche avec leurs fusils, les springers anglais sont devenus ce que l’on appelle des « gun-dogs ».
Élevage et diffusion de la race
En Angleterre, son pays d’origine, le Springer anglais a été l’une des races de chiens les plus populaires à partir de 1946, et ce jusque dans les années 1970. Aujourd’hui encore, certains Britanniques l’apprécient autant comme chien de chasse que comme chien de famille. On trouve également une grande communauté d’amateurs de cette race en France, aux Pays-Bas et en Scandinavie. Dans d’autres pays européens, comme l’Allemagne et l’Autriche, la demande n’augmente en revanche que lentement depuis quelques années. Contrairement aux États-Unis, où il s’est hissé à la 26ème place des races de chiens les plus populaires, le Springer anglais fait encore partie des races rares dans de nombreux pays.
Achat : où trouver de tels chiens ?
La chance de trouver un éleveur près de chez vous dépend donc entièrement de l’endroit où vous habitez. Le meilleur moyen d’obtenir une liste d’éleveurs sérieux est de vous adresser au club officiel des épagneuls de votre pays. Avant de prendre contact avec un éleveur et d’arranger un rendez-vous avec lui, vous devez toutefois avoir clarifié ce que vous attendez réellement de votre springer anglais et définir les objectifs que vous vous fixez avec lui. Comme c’est le cas pour beaucoup d’autres races, l’élevage du Springer anglais a donné naissance à une lignée d’exposition et à une lignée de travail (« field trailer »). Si vous voulez accomplir des exploits à la chasse avec votre chien, il est sans aucun doute préférable d’opter pour un « field-dog » issu d’une lignée de travail. En revanche, si vous recherchez un chien de famille amical et vif, vous devriez opter pour un chiot issu d’une lignée de beauté.
Rechercher un éleveur sérieux
Que vous cherchiez un Springer anglais travailleur et ambitieux ou un joli chien d’exposition : achetez-le uniquement chez un éleveur digne de confiance ! Il y a malheureusement toujours des « brebis galeuses » parmi les vendeurs qui attirent les clients en proposant des chiots à bas prix et qui espèrent faire rapidement une bonne affaire au détriment de la santé et de la socialisation des animaux. Pour éviter d’avoir des mauvaises surprises plus tard et de devoir « lutter » chez vous avec un springer malade ou au caractère perturbé (agressif, par exemple), vous devez absolument tenir compte des points suivants lorsque vous choisissez votre éleveur :
Organisez un rendez-vous personnalisé au domicile de l’éleveur : ce n’est que sur place que vous pourrez avoir un bon aperçu de l’élevage. Un bon chenil est lumineux et propre, et les chiens ont des contacts étroits avec la famille de l’éleveur. Ce dernier doit être prêt à tout vous montrer (y compris la mère du chiot) et doit prendre le temps de répondre à vos questions. Un éleveur sérieux s’intéressera également à vos motivations et à vos conditions de vie – après tout, il veut s’assurer que le chiot sera bien avec vous plus tard.
N’achetez que des chiots cédés avec des papiers : même si vous accordez peu d’importance aux papiers, ils offrent la garantie que l’éleveur a respecté les normes minimales préconisées par le standard en matière de santé et d’élevage. Les chiens issus d’élevages dits « amateurs » ne font en général pas l’objet d’examens approfondis visant à déceler les maladies héréditaires, et il n’est pas rare qu’ils soient atteints de pathologies telles que la DH, la ED (en anglais), la ARP (maladie des yeux) ou pire encore. Seul un pedigree certifié (portant le logo de la FCI) vous offre la garantie que votre chien est issu d’une lignée saine et de pure race.
L’éleveur fait-il partie d’un club / d’une association ? Les éleveurs sérieux font généralement partie d’une association ou d’un club fédérateur. Cette affiliation implique en principe des exigences strictes en matière d’élevage et de santé, qui vont plus loin que le simple respect des normes minimales préconisées par le standard.
Exigez des certificats de santé ! Il ne suffit pas que les chiots soient vermifugés et vaccinés. Ils doivent également avoir subi des examens, tout comme leurs parents, pour détecter les maladies typiques comme la dysplasie de la hanche et du coude, la néphropathie familiale et les maladies oculaires héréditaires.
Attention aux annonces dans les journaux, aux importations de l’étranger et au prix avantageux des chiots : les éleveurs sérieux ne font généralement pas la promotion de leurs chiots sur des portails d’annonces en ligne ou dans les journaux. Il est donc préférable de vous adresser à un club d’élevage de chiens de race pour obtenir une liste des professionnels qui attendent des chiots prochainement. Vous devriez également vous méfier si vous voyez un chiot proposé à un prix nettement inférieur à 800 euros. Un chiot de race pure issu d’un élevage sérieux a un prix. Il coûte généralement entre 900 et 1 200 euros.
Santé : quelles sont les maladies qui touchent ces chiens ?
Les maladies suivantes sont relativement courantes chez la race du Springer anglais. La plupart de ces pathologies peuvent être détectées par le biais d’un test génétique. Pour éviter que ces maladies continuent de se propager, les chiens atteints de ces troubles doivent être exclus de l’élevage.
Les maladies oculaires :elles comprennent entre autres l’ARP (atrophie rétinienne progressive, mort progressive de la rétine) ou la RPED (dystrophie de l’épithélium pigmentaire de la rétine).
Fucosidose :chez le Springer anglais, cette maladie se manifeste généralement par des troubles neurologiques qui prennent la forme de problèmes moteurs ou mentaux (par exemple, une coordination des mouvements perturbée, une surdité, des troubles du comportement, des vomissements ou des difficultés de déglutition). Les symptômes apparaissent généralement entre 18 mois et 4 ans et peuvent entraîner la mort de l’animal en quelques semaines seulement. La fucosidose se rencontre plus fréquemment dans les élevages de Grande-Bretagne et d’Australie. Il n’existe pas de traitement efficace à ce jour.
Néphropathie familiale (NF): cette maladie rénale, due à une mutation génétique, survient généralement entre l’âge de 6 mois et 2 ans et se manifeste par exemple par une soif excessive, une diminution de la vitesse de croissance, une perte de poids ou un appétit moindre et des vomissements. Le dysfonctionnement rénal chronique entraîne dans certains cas la destruction des deux reins, et donc la mort de l’animal.
Infections des oreilles : de nombreux Springers anglais sont sujets à des infections des oreilles. Un contrôle et un nettoyage réguliers des oreilles permettent toutefois de réduire le risque d’une inflammation.
Dysplasie de la hanche (DH) et dysplasie du coude (ED, en anglais) : comme de nombreuses autres races de chiens de taille moyenne à grande, le springer anglais souffre parfois de problèmes articulaires. Ceux-ci sont généralement héréditaires mais peuvent être favorisés par une mauvaise alimentation et une sollicitation trop importante de l’animal pendant la croissance.
S’il jouit d’une bonne santé, le Springer anglais a une espérance de vie moyenne comprise entre 12 et 14 ans.
Alimentation : bien nourrir son Springer
La génétique n’est pas le seul déterminant de la santé d’un chien : une bonne alimentation et des conditions de détention adaptées à l’espèce jouent un rôle tout aussi crucial. Mais de quelle nourriture le Springer anglais a-t-il besoin ? Et quelle forme d’alimentation est la meilleure pour lui ? En principe, aucun type d’alimentation en particulier n’est à éviter, car vous pouvez nourrir votre chien sainement aussi bien avec des aliments tout prêts qu’avec des aliments préparés par vos soins, à condition cependant de respecter quelques critères importants.
Les besoins nutritionnels jouent un rôle déterminant
En fonction de son âge, de son poids et de son niveau d’activité, le chien a des besoins spécifiques en protéines, en graisses, en minéraux et en vitamines. Un chien qui bouge beaucoup lorsqu’il chasse n’a par exemple pas les mêmes besoins qu’un chien de famille qui se contente de petits jeux de rapport chaque jour. Lorsque vous choisissez la nourriture de votre protégé, il faut donc absolument tenir compte de ses besoins individuels – il est d’autant plus difficile de donner une réponse globale à la question de savoir quelle est la bonne alimentation pour lui. En principe, un Springer anglais adulte devrait consommer environ 200 g à 250 g de viande de muscles par jour. Celle-ci doit être complétée par des flocons d’avoine, du riz, des légumes et/ ou des fruits. Alternativement, la panse verte crue de bœuf (400 à 500 g environ) assure un apport en fibres. Le poisson sans arêtes et les œufs crus constituent également une bonne source de protéines.
Si vous souhaitez préparer vous-même la nourriture de votre compagnon, il est préférable de la lui donner crue. Seule la viande de porc devrait être toujours cuite. Si vous préférez les produits industriels prêts à l’emploi, vous devriez regarder attentivement la liste des ingrédients qui figure sur l’emballage. Les céréales, le sucre ou autres édulcorants, les exhausteurs de goût artificiels ou les conservateurs chimiques n’ont rien à faire dans la nourriture pour chien. Il est également possible de mélanger les deux types d’alimentation, c’est-à-dire de donner de la nourriture cuisinée maison chez vous et de la nourriture toute prête lorsque vous êtes en déplacement. Il faut toutefois éviter de passer trop souvent ou trop brusquement d’un régime alimentaire à l’autre, car ces changements abrupts risquent de provoquer des troubles digestifs.
Entretien : des poils longs à entretenir
Un toilettage régulier est aussi important pour votre chien qu’une alimentation saine et équilibrée. Les longs poils du Springer anglais doivent être brossés et peignés une fois par jour pour éviter qu’ils ne s’emmêlent et pour éliminer les poils morts. Vous devez également accorder une grande attention aux oreilles de votre animal. Comme nous l’avons déjà mentionné, certains springers ont en effet tendance à avoir des infections à cause de la longueur de leurs oreilles. Un contrôle régulier et un nettoyage quotidien peuvent toutefois prévenir les inflammations de manière efficace. Il est également conseillé de toiletter votre Springer anglais a au moins quatre fois par an (ou plus). Vous feriez mieux d’habituer votre chien à ce rituel de toilettage dès son plus jeune âge afin qu’il apprenne à se tenir tranquille.
Mode de vie : est-ce un bon chien de famille ?
Même si le Springer anglais passe généralement pour un chien de famille affectueux et docile, il ne faut pas oublier qu’il s’agit à l’origine d’un chien de travail et qu’en tant que tel, il cherche toujours à s’occuper. Cette caractéristique vaut également pour les chiens issus d’une lignée de beauté – bien que leur instinct de chasse soit moins prononcé que celui des chiens provenant d’une lignée de travail. Grâce à leur grande volonté d’apprendre et au lien étroit qui les unit à leur personne de référence, les springers anglais sont des élèves très reconnaissants, qui se réjouissent de presque tous les exercices et jeux entrepris avec leur maître ou leur maîtresse. Rien de tel que les sports canins comme l’agility, l’obédience, l’entraînement avec dummy ou le pistage pour solliciter ce chien physiquement et mentalement. La participation à des concours de chiens de chasse est également envisageable pour les épagneuls purement familiaux. L’essentiel est que votre chien puisse être avec vous et faire de l’exercice !
Le Spitz nain, également appelé loulou de Poméranie ou encore Poméranien, est une race de chien miniature originaire de la province de Poméranie, un territoire à cheval entre l’Allemagne et la Pologne. Si ce n’est pas par sa taille que le Spitz nain impressionne, c’est sans aucun doute par son caractère amical, son assurance et son énergie. Pas étonnant que de plus en plus de chiens de cette race miniature gagnent le cœur des amoureux des animaux !
Le joyeux bouledogue français, ou bulldog français, est un sympathique petit animal qui charmera rapidement tous les amoureux des chiens, grâce à ses mignonnes petites oreilles de chauve-souris son grand besoin de câlins.
Autrefois utilisé comme chien de berger, le Berger Australien, chien de taille moyenne au pelage magnifique, a besoin qu’on lui propose des activités diverses et stimulantes, qui lui permettront de s’épanouir physiquement et mentalement. Apprenez l'essentiel sur cette belle race de chien dans notre article.