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Changement de pansement d'un chien qui boite
Comme tous les jours vous décidez d’aller promener votre toutou et d’un coup, c’est arrivé : votre fidèle compagnon et marche sur trois pattes. Nous vous expliquons quelles problèmes de santé peuvent être à l’origine de la boiterie soudaine de votre chien et comment vous devez réagir lorsque votre animal se met à boiter.
Le tableau clinique d’une claudication peut être très variable. Selon l’ampleur et la localisation, différentes parties du corps peuvent être affectées. Les boiteries peuvent être unilatérales ou bilatérales, aiguës (soudaines) ou chroniques (à long terme).
D’autres symptômes peuvent s’ajouter au symptôme principal de la boiterie. Si votre chien a subi un traumatisme, un gonflement des tissus concernés peut alors se manifester. Une blessure à une ou plusieurs pattes peut contraindre votre toutou à boiter et de ressentir parfois de fortes douleurs.
Lorsque la boiterie continue à évoluer, on peut observer une perte de masse de la musculature environnante (myopathie, atrophie musculaire). Les chiens concernés se déplacent moins et ont donc des difficultés à se lever et à se coucher, notamment s’ils souffrent de douleurs articulaires et de raideur du membre.
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Avant chaque examen, votre vétérinaire vous demandera si votre chien a pu se blesser ou s’il a reçu des médicaments ces derniers temps.
Après avoir interrogé le propriétaire, il procède à un examen clinique de boiterie afin d’en déterminer plus précisément la cause. Pour ce faire, il jette un coup d’œil sur votre chien et le palpe doucement. Il vérifie si la jambe est éventuellement gonflée ou si une plaie ouverte est présente.
Le vétérinaire observe ensuite la démarche de votre chien. Cette étape est importante pour pouvoir classer la boiterie en différents grades de sévérité et types qui influencent la suite des démarches.
Les spécialistes distinguent les trois types de boiterie suivants : la boiterie d’appui, la boiterie de soutien et la forme mixte.
Alors que la boiterie d’appui est observée durant le port de charge, la boiterie de soutien affecte le mouvement du membre. Si votre chien a mal durant la phase d’appui et qu’il boite, il souffre probablement d’une boiterie d’appui.
S’il peut solliciter sa patte normalement mais qu’il effectue des enjambées courtes, il souffre d’une boiterie de soutien. Toutefois, les vétérinaires observent souvent des formes mixtes.
Pour pouvoir ensuite classer la sévérité de la boiterie en quatre degrés et ainsi mieux évaluer le traitement et le pronostic, le vétérinaire utilise les données suivantes :
| Degrés | Signes cliniques |
| 1 | La démarche n’est que peu limitée. |
| 2 | La démarche est anormale. Votre chien s’appuie sur son membre. |
| 3 | La démarche est anormale. Votre chien a du mal à s’appuyer sur son membre. |
| 4 | La démarche est anormale. Votre chien ne s’appuie plus sur son membre. |
Si le vétérinaire ne trouve pas d’explication lors de l’examen de la boiterie, il procède ensuite à un examen neurologique. Il examine alors le fonctionnement de certains nerfs, la conscience et l’orientation de votre chien dans l’espace.
En raison des nombreuses causes possibles, les spécialistes ne peuvent pas généraliser le traitement pour les chiens qui boitent. Il dépend de la cause sous-jacente, de l’étendue et de l’état général de votre chien.
Certaines maladies nécessitent des interventions chirurgicales pour soulager les douleurs. Les vétérinaires recommandent une opération si votre compagnon à quatre pattes a contracté une hernie discale ou une rupture des ligaments croisés. Un traitement conservateur est également possible, c’est-à-dire à l’aide de médicaments contre la douleur (anti-inflammatoires), de beaucoup de repos et une restriction de l’activité physique.
Si votre chien s’est blessé à un muscle, il nécessitera plutôt une physiothérapie. Le physiothérapeute masse le groupe de muscles touché et favorise la guérison dans les zones concernées.
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Si votre chien se met à boiter, il peut y avoir plusieurs raisons, comme des griffes arrachées ou des corps étrangers plantés dans les coussinets. Pour vous aider à y voir plus clair, les deux tableaux suivants résument les causes fréquentes menant les chiens à boiter ?
Si le système nerveux périphérique (SNP, nerfs en dehors du SNC) ou central (SNC, cerveau et moelle épinière) de votre compagnon à quatre pattes est touché, il souffre de ce que l’on appelle une maladie neurologique. Les nerfs peuvent alors être affectés de manière primaire ou secondaire (suite à des troubles d’autres organes) :
| Désignation | Particularité |
| Polyneuropathie héréditaire | Par exemple chez le Malamute de l’Alaska ou le Leonberg |
| Néosporose | Maladie parasitaire due au parasite Neospora caninum |
| Syndrome paranéoplasique | Symptôme secondaire de maladies tumorales |
| Hypothyroïdie | Sous-production d’hormones thyroïdiennes |
| Lupus érythémateux disséminé | Maladie auto-immune |
| Toxoplasmose | Maladie infectieuse due au parasite toxoplasma gondii |
Les médecins qualifient de maladies orthopédiques toutes les pathologies de l’appareil locomoteur et de soutien. Celles-ci incluent les blessures des muscles et des ligaments ainsi que les maladies articulaires.
Souvent, un traumatisme (blessure) peut contraindre un chien à boiter. Mais d’autres causes, telles que des fractures, une entorse ou des maladies dues à la vieillesse peuvent également provoquer une boiterie orthopédique chez les chiens :
| Désignation | Particularité |
| Arthrose | dégradation dégénérative ou chronique des articulations |
| Maladie de Lyme | maladie infectieuse transmise par les tiques et causée par la bactérie Borrelia burgdorferi |
| La fragmentation du processus coronoïde médial (FPCM) dans l’articulation du coude | le plus souvent chez les races de grande taille, déjà pendant la croissance |
| Non-union du processus anconé (NUPA) | le plus souvent chez les races de grande taille |
| Rupture du ligament croisé | le plus souvent chez les races de grande taille, fréquemment le ligament croisé crânial |
| Luxation de la hanche | souvent à la suite d’un accident de voiture |
| Luxation de la rotule | races de petite taille (par exemple Yorkshire Terrier) |
| Legg-Calvé-Perthes (nécrose aseptique de la tête fémorale) | jeunes chiens de petite race (par exemple Yorkshire Terrier) |
| Contractures musculaires (raccourcissement permanent du muscle) | le plus souvent chez les chiens de chasse et de travail |
| Ostéochondrose disséquante (nécrose osseuse aseptique) | par une ossification perturbée ou une anomalie au niveau du développement du cartilage |
| La ténosynovite bicipitale (tendinite) | chez les chiens de race de grande et de moyenne taille. |
La capacité de votre chien à marcher normalement à l’avenir dépend de la cause et de la gravité de la claudication. Certaines maladies peuvent être traitées de manière conservatrice ou chirurgicale. De plus, la physiothérapie peut atténuer les symptômes.
Néanmoins, des conséquences tardives telles que des douleurs ou des boiteries spontanées peuvent survenir. Respectez donc les prescriptions de votre vétérinaire et soyez patients. Les maladies nerveuses ou orthopédiques peuvent parfois se prolonger sur une longue période.
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
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