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Avec une prévention efficace contre les tiques, votre chien peut éviter une infection par l’ehrlichiose.
C’est enfin les vacances – voyages au bord de la Méditerranée, journées à la plage, longues promenades – votre chien ne doit pas manquer à l’appel. Mais si votre toutou est mordu par une tique, il risque de contracter l’ehrlichiose. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur l’ehrlichiose et les risques qu’elle pose pour la santé des chiens.
Si l’ehrlichiose est diagnostiquée assez rapidement chez votre chien, ses chances de guérison sont bonnes. Mais si votre chien est déjà atteint de manière chronique, les conséquences peuvent être mortelles. Comme la maladie peut être traitée, mais qu’elle peut s’accompagner de symptômes importants, il vaut mieux prévenir que guérir.
Les premiers signes de cette maladie transmise par une tique apparaissent après une période d’incubation d’une à trois semaines. Ensuite, l’ehrlichiose canine évolue en trois stades, avec des symptômes plus ou moins prononcés. Les principaux symptômes sont les suivants :
Si votre chien présente un ou plusieurs des symptômes mentionnés ci-dessus, emmenez-le le plus rapidement possible chez un vétérinaire.
Si l’anamnèse et l’examen clinique général permettent de suspecter une ehrlichiose, une analyse de sang est effectuée. Chez les chiens malades, le nombre de plaquettes sanguines (thrombocytes), de globules blancs (leucocytes) et de globules rouges (érythrocytes) est abaissé. Durant la phase aiguë, l’agent pathogène peut être détecté directement.
Si votre toutou se trouve déjà dans la phase subclinique, des anticorps sont détectables. Cette détection d’anticorps est également positive si votre chien a déjà été infecté dans le passé et a réussi à éliminer l’ehrlichiose.
L’ehrlichiose chez le chien peut être traitée par les médicaments et mesures suivants :
Plus le traitement commence tôt, plus les chances de guérison sont élevées. Si le traitement est effectué dès le début de la phase aiguë, une amélioration est constatée en quelques jours.
Si votre chien se trouve déjà à la phase chronique au moment du diagnostic, un bon pronostic est douteux, car des conséquences durables sont déjà apparues à ce stade.
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Comme l’anaplasmose, l’ehrlichiose chez le chien est causée par des rickettsies. Il s’agit de bactéries unicellulaires qui pénètrent dans le corps du chien lors de la morsure de tiques.
La principale tique en cause, la tique brune du chien (Rhipicephalus sanguineus), est très répandue dans le bassin méditerranéen. En raison du nombre croissant de cette tique en France et en Belgique, les chiens tombent désormais également malades dans ces pays.
En outre, une transmission de chien à chien est possible par le biais d’aiguilles contaminées et lors de transfusions sanguines par le vétérinaire (iatrogène). Une transmission de l’homme au chien est également théoriquement envisageable.
Ehrlichia canis est une bactérie intracellulaire qui infecte les cellules sanguines du chien et se propage ainsi dans tout l’organisme. L’adhésion des cellules sanguines infectées aux parois vasculaires de différents organes y provoque des dommages.
La phase aiguë est suivie de la phase subclinique. Le chien ne présente aucun symptôme, le système immunitaire travaille alors à plein régime pour éliminer l’agent pathogène. Si ce processus n’aboutit pas complètement, la maladie devient chronique.
Même après avoir surmonté une ehrlichiose, votre chien n’est pas immunisé contre une nouvelle infection. C’est pourquoi une prévention appropriée est très importante dans les zones de propagation de la tique brune du chien.
La prévention contre les tiques est proposée sous forme de collier, de comprimés ou de spot-on et agit dans la plupart des cas également contre d’autres ectoparasites.
Un traitement prophylactique aux antibiotiques, si un séjour dans une zone d’endémie ne peut être évité, doit être déconseillé en raison du risque de développement de résistances.
À l'université Justus-Liebig de Gießen, j'ai suivi une formation de vétérinaire où j'ai pu acquérir une certaine expérience dans divers domaines, tels que la médecine dédiée aux petits et grands animaux, la médecine exotique, la pharmacologie, la pathologie et l'hygiène alimentaire. Depuis, je n'ai pas seulement travaillé en tant qu'auteur vétérinaire. J’ai également travaillé sur ma thèse qui a été influencée scientifiquement. Mon objectif est de mieux protéger les animaux contre les agents pathogènes bactériens à l'avenir. En plus de mes connaissances, je partage mes propres expériences en tant que propriétaire de chien et je peux ainsi comprendre et apaiser les craintes et les problèmes, ainsi que d'autres questions concernant la santé animale.
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