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Nombreux sont les maîtres qui ne reconnaissent plus leur chienne quand elle est en chaleur !
Les chaleurs des chiennes sont tout à fait naturelles, pourtant, de nombreux maîtres se font du soucis à cause des changements de comportement, des taches de sang sur la moquette ou de la perspective d’une gestation non désirée. Découvrez tous nos conseils pour préserver la santé de votre chienne et vivre cette période sans stress.
Pour beaucoup de maîtres, la période de chaleurs de leur chienne devient un parcours du combattant. Ils ne laissent plus sortir leur animal de la maison, évitent les promenades au parc, où de nombreux mâles se promènent, et protègent leur mobilier pour éviter les taches de sang. Mais nul besoin de vous stresser outre mesure : avec quelques astuces, la phase de chaleurs se déroulera sans problème.
Les chaleurs sont la phase fertile (phase œstrale) du cycle sexuel de la chienne. Le métabolisme de la chienne subit des changements et sécrète des hormones, qui provoquent un changement de comportement. Ce processus naturel se produit chez toutes les chiennes qui ont atteint leur maturité sexuelle.
Comme chez l’être humain, le début de la puberté et de la maturité sexuelle varie selon les chiens. La date d’arrivée des premières chaleurs ne peut donc pas être prédite avec précision. Généralement, les chaleurs commencent lorsque la chienne atteint sa taille adulte. Ainsi, les chiens de petite taille, qui grandissent vite, connaissent leurs premières chaleurs vers l’âge de six mois, tandis que les femelles de plus grandes races, qui atteignent l’âge adulte plus tard, ne les connaissent qu’à l’âge de deux ans.
L’intervalle et la durée des chaleurs diffèrent selon les races, mais elles se déroulent toujours selon le même schéma. En effet, les chaleurs des chiennes se divisent en quatre phases distinctes :
Le début du proœstrus s’observe facilement : la vulve de la chienne gonfle et des pertes de sang s’écoulent du vagin. Cette phase dure en moyenne neuf jours, mais des fluctuations existent suivant les individus (entre 3 et 17 jours). De plus, la quantité de sang varie également d’une chienne à l’autre : à peine perceptibles chez certaines, chez d’autres les saignements sont importants au point que les propriétaires craignent pour leur sol et leur mobilier.
Dès que les pré-chaleurs commencent, les chiens mâles vont manifester un intérêt accru pour la chienne, soudainement, ils ne voudront plus la quitter. Même si la chienne n’est pas encore fertile à cette période, elle dégage déjà une odeur très « séduisante » pour attirer les mâles. Cependant, durant cette phase, elle repoussera les tentatives d’approche des chiens : aboiements, dérobades, grognements, et même coups de crocs si un mâle se montre trop envahissant.
L’ œstrus est la phase des chaleurs où la chienne arrêtera de rejeter les mâles et se mettra même activement à leur recherche. C’est la période où la chienne est fécondable et prête à s’accoupler. Si un chien s’approche d’elle pendant cette période, elle se laissera faire en tournant la queue sur le côté. C’est pourquoi cette phase, qui dure en moyenne neuf jours, est aussi appelée phase d’ « acceptation du mâle ».
Pendant cette période d’ « acceptation du mâle », plusieurs ovulations ont lieu, la vulve gonfle légèrement, les pertes vaginales deviennent aqueuses et parfois visqueuses. Si un accouplement a lieu durant cette période, il est fort probable que la fécondation ait lieu.
Après les chaleurs, la phase de metœstrus, ou d’après-chaleur, commence. Le gonflement de la vulve et les écoulements aqueux s’estompent progressivement : bientôt, les manifestations physiques des chaleurs chez la chienne auront totalement disparu.
Mais les hormones provoquent toutes sortes de changements dans l’organisme de la chienne. Que la fécondation ait eu lieu ou non, le corps jaune, situé dans l’ovaire, se met à produire produit de la progestérone. Cette hormone favorise l’implantation et la croissance de l’embryon dans l’utérus.
Ce n’est qu’après neuf à douze semaines que le corps jaune, qui s’était formé au moment de l’ovulation, se décompose à nouveau. La diminution du taux de progestérone qui en résulte stimule à son tour l’hormone prolactine. La libération de prolactine stimule la production de lait, ce qui peut entraîner à une grossesse nerveuse chez certaines chiennes.
Après des semaines fort agitées sur le plan hormonal, les taux d’hormones sexuelles reviennent « à la normale ». La progestérone reste stable et le niveau d’œstrogène ne fluctue plus que très légèrement. Cette phase de repos est appelée anœstrus. Elle dure de quelques semaines à quelques mois et se termine avec une nouvelle phase de proœstrus, soit le cycle de chaleurs suivant. Pendant la phase de repos, la chienne ne présente aucun signe de chaleur et n’est pas fertile.
Comme chez l’être humain, le début de la puberté et de la maturité sexuelle varie selon les chiens. La date d’arrivée des premières chaleurs ne peut donc pas être prédite avec précision. Généralement, les chaleurs commencent lorsque la chienne atteint sa taille adulte. Ainsi, les chiens de petite taille, qui grandissent vite, connaissent leurs premières chaleurs vers l’âge de six mois, tandis que les femelles de plus grandes races, qui atteignent l’âge adulte plus tard, ne les connaissent qu’à l’âge de deux ans.
L’intervalle entre deux phases d’ovulation est lui aussi variable. Les chiennes de petites races peuvent avoir des chaleurs tous les quatre mois, tandis que les grandes races ne sont en chaleur qu’une fois par an.
Les saignements ont lieu tout le long de la phase de chaleur chez la chienne, généralement pendant 18 jours. Il s’arrêteront naturellement une fois cette période terminée. En fonction des spécimens, la quantité de sang peut varier fortement.
Le comportement de la chienne change beaucoup au cours des chaleurs. Dans un premier temps, elle sera très hostile aux mâles. Par la suite, au contraire, elle cherchera activement le mâle et acceptera la saillie.
La chienne peut même changer de comportement à l’égard de ses maîtres. Certaines deviennent plus calme qu’à l’habitude, d’autres au contraire, deviennent ingérables et refusent d’obéir aux ordres.
Les chaleurs, toutes phases comprises (proœstrus et œstrus) dure environ 18 jours.
Contrairement aux humains, la ménopause chez la chienne n’existe pas. Les cycles durent jusqu’à la fin de la vie de nos fidèles compagnons, et les chaleurs aussi. Cependant, passé sept ans, les chaleurs ont tendance à s’espacer, pour n’avoir lieu qu’une seule fois par an, même si elles ne disparaissent jamais.
La période fertile des chaleurs de la chienne, au cours de laquelle elle cherchera à s’accoupler, dure généralement cinq à six jours. Cependant, les transitions d’une phase à l’autre ne sont pas toujours précises, et la période de fertilité n’est pas toujours facile à déterminer. Un changement de la couleur du sang est un bon indicateur : elles passent du rouge foncé à des pertes aqueuses claires. Mais cet indicateur n’est pas infaillible, car certaines chiennes peuvent s’accoupler lorsque les pertes de sang sont encore rouges foncé.
Pour déterminer si la chienne est en phase d’œstrus, et donc féconde, vous pouvez également tester ce qu’on pourrait appeler le « réflexe d’acception ». Pendant cette phase d’acceptation, la chienne se laisse approcher par le mâle. Elle tourne alors la queue sur le côté, et la vulve s’oriente vers le haut. Si vous touchez la zone entre le vagin et l’anus, vous pourrez observer ce réflexe. Toutefois, cet indicateur n’est pas fiable à 100 %, car certaines chiennes réagissent de la sorte également en dehors des chaleurs.
Seul un vétérinaire peut déterminer à quel moment a lieu l’ovulation et vous donner des informations précises sur les jours fertiles de votre chienne. Toutefois, la durée entre le début des pré-chaleurs et le début des chaleurs est la même à chaque cycle. Si vous savez quand les pré-chaleurs ont commencé, vous pouvez déterminer quand aura lieu la phase d’œstrus.
Dans ces cas, faites examiner votre chienne par un vétérinaire.
La fin des chaleurs a lieu dès la fin de la phase d’œstrus, qui dure en moyenne 9 jours. La chienne va rapidement perdre les symptômes des chaleurs, à savoir la fertilité, la recherche du mâle et les saignements. On dit qu’elle entre dans la phase de post-chaleurs.
Une culotte hygiénique pour chienne est une sorte de couche pour chien que vous pouvez lui mettre pendant les chaleurs. Celle-ci est recommandée si votre chienne saigne abondamment dans la phase proœstrale et que vous retrouvez des taches rouges partout dans la maison. Souvent, les chiennes ont tendance instinctivement à nettoyer les taches de sang, mais ce n’est pas toujours le cas.
Toutefois, cette culotte n’est pas une ceinture de chasteté ! Une couche pour chien n’empêchera pas l’accouplement avec un chien en chaleur, et donc une reproduction non souhaitée.
Souvent, les premières chaleurs des chiennes sont un peu différentes et ne respectent pas bien les quatre phases. En effet, il n’est pas rare que les premières chaleurs du chien soient « silencieuses ». Dans ce cas-là, malgré les bouleversements hormonaux, aucun signe extérieur n’est perceptible. Il arrive fréquemment que les maîtres ne les remarquent même pas. Cela arrive souvent, notamment avec des races comme l’American Staffordshire Terrier, le Beagle, le Cocker Spaniel anglais ou le Pinscher nain.
Il existe aussi des « chaleurs fractionnées » chez les jeunes femelles. Des signes typiques de chaleurs, comme l’écoulement vaginal, apparaissent lors du proœstrus, mais ne conduisent pas à une phase œstrale, au cours de laquelle la chienne est prête à s’accoupler. Les symptômes de chaleur disparaissent aussitôt. Ce n’est qu’après quelques jours ou quelques semaines que la chienne entre à nouveau en pré-chaleur, avec cette fois-ci une phase d’œstrus consécutive.
Même s’il n’est pas toujours possible de déterminer exactement les jours de phase œstrale, quelques signes peuvent vous aider à reconnaître la période fertile des chaleurs de votre chienne. Soyez particulièrement vigilant lorsque les saignements deviennent plus abondants et où votre chienne se laisse faire quand des mâles tentent de l’approcher.
En règle générale, si votre chienne rencontre un mâle pendant la promenade, vous avez encore assez de temps pour séparer les deux chiens. Peu de mâles se jettent directement sur la femelle. Ils commencent généralement par des « préliminaires » . Cependant, il y en a aussi qui vont droit au but. Dans ce cas, il faut réagir rapidement. Ordonnez à votre chienne en chaleur de rester assise et tenez-vous derrière elle. Gardez le mâle à distance le temps que son maître le reprenne en laisse et ne l’éloigne.
Afin d’éviter de telles situations de stress, nous vous recommandons de faire des promenades aux moments de la journée les moins propices à la rencontre d’autres chiens, et évitez les parcs les plus fréquentés. Ne promenez pas votre animal de compagnie sans sa laisse, sauf si elle vous obéit vraiment au doigt et à l’œil. Dans ce cas, remettez-la en laisse dès que vous croisez un autre chien. Assurez-vous également que les mâles du quartier ne puissent pas pénétrer dans votre jardin. Fermez bien toutes les portes et vérifiez l’état de votre grillage.
Afin d’éviter les inconvénients liés aux chaleurs, de nombreux propriétaires de chiens ont aujourd’hui recours à stérilisation. Cette opération qui consiste au retrait des ovaires, ce qui rend la chienne stérile, et empêche complètement les chaleurs. Cette intervention médicale, bien que plus invasive que la contraception de la chienne, présente d’autres avantages : la chienne devient plus calme, ne saigne plus et le risque de cancers, comme celui de l’utérus, est considérablement réduit.
Mais il y a un revers de la médaille : les chiennes stérilisées souffrent souvent de surpoids et risquent de développer une incontinence urinaire avec l’âge. Chez certaines races comme le Cocker Spaniel Anglais et le Setter Irlandais Rouge, l’aspect du pelage change après la stérilisation, il devient plus noueux et nécessite plus de soins. Avant de faire stériliser votre chienne, pesez le pour et le contre et consultez un éleveur ou un vétérinaire pour plus de conseils.
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